Comment réaliser un branchement de VMC ?
Sommaire
Effectuer un branchement de VMC convenable est indispensable afin d’assurer une bonne circulation et un bon renouvellement de l’air au sein du logement. La ventilation mécanique contrôlée répond à des impératifs précis qu’il convient de prendre en compte lors de son installation. Découvrez aussi comment réaliser des économies en réduisant le taux d’humidité de votre maison par le biais d’un dispositif performant, simple à installer et peu couteux.
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Quel est le principe de fonctionnement de la ventilation mécanique contrôlée ?
Avec un branchement de VMC correctement effectué, ce dispositif est en mesure de réguler le renouvellement de l’air d’une habitation. Par ce biais, vous pouvez aérer l’intérieur de votre domicile sans avoir à ouvrir les portes et les fenêtres, qui permettent à l’air froid de l’extérieur de pénétrer dans la maison. De cette manière, les déperditions thermiques sont limitées, puisque le logement conserve la chaleur. Il existe plusieurs types de ventilation mécanique contrôlée :
- Simple flux : ce système repose sur un ventilateur qui capte l’air malodorant ou comportant des polluants à l’intérieur de la maison, pour l’expulser à l’extérieur d’où est puisé de l’air sain.
- Double flux : un dispositif s’appuyant sur un échangeur qui récupère la chaleur de l’air capté à l’intérieur pour préchauffer l’air pris de l’extérieur, avant son introduction dans le logement.
- Hygro A : les bouches d’extraction de ces ventilations réagissent à l’humidité présente dans une pièce pour réguler l’intensité de fonctionnement de l’appareil.
- Hygro B : ce modèle dispose non seulement de gaines sensibles aux variations du taux d’humidité, mais en plus, il est capable de moduler de manière automatique le débit de l’air entrant.
- Hygroréglable double flux : ce modèle fonctionne sur le principe d’un appareil double flux classique, mais en étant sensibles à l’humidité présente dans les pièces.
Que faut-il savoir des interrupteurs et du branchement de la VMC ?
Les ventilations mécaniques contrôlées fonctionnent avec un interrupteur deux vitesses. Lorsque l’appareil n’a qu’une seule vitesse, l’installation d’un interrupteur est superflue, puisqu’il est directement alimenté via le tableau électrique.
Concernant le branchement d’une VMC de ce type, deux câbles envoyés au niveau de l’interrupteur sont conçus chacun pour une vitesse, un fil bleu pour la polarité neutre, et un fil jaune ou vert pour la terre. De son côté, les modèles à une vitesse ne sont composés que d’un seul câble phase pour assurer leur alimentation électrique. La couleur des fils de phase est soit marron soit rouge. C’est la norme NF C 15-100 qui s’applique à ce genre d’installation.
La mise en place d’un interrupteur deux vitesses permet de réguler la vitesse du ventilateur. On opte pour une vitesse réduite lorsque l’on souhaite diminuer les nuisances sonores au sein de la maison, ou lorsque l’on décide d’ouvrir une fenêtre. A l’inverse, il faut privilégier la vitesse accélérée pour éliminer les mauvaises odeurs et l’humidité d’une salle d’eau par exemple.
En ajoutant un interrupteur va-et-vient au circuit, il est possible d’arrêter temporairement le fonctionnement du dispositif si le besoin s’en fait sentir (pour éliminer complètement le bruit, par exemple). Toutefois, un arrêt prolongé favorise l’humidité sur les murs, ainsi que la condensation à l’intérieur du système ventilé, à savoir les conduits et la coffre.
Comment réaliser des économies avec une ventilation mécanique contrôlée ?
En optant pour effectuer un branchement de VMC, l’utilisateur s’assure une réduction du taux d’humidité au sein de pièces particulièrement humides telles que la salle de bain. Tous les modèles permettent d’aspirer l’air humide et de l’expulser à l’extérieur du domicile.
Toutefois, les appareils double flux offrent une solution encore plus intéressante, puisqu’ils conservent une grande partie de la chaleur à l’intérieur de la maison. A l’inverse des modèles simple flux qui se contentent d’aspirer l’air extérieur pour l’échanger contre l’air chaud intérieur, les déperditions thermiques sont ainsi largement limitées.
L’utilisation du système de chauffage est donc réduite, ce qui opère un impact direct sur le montant des factures d’énergie. On estime à 20% les économies d’énergie réalisables par l’installation d’un tel dispositif.
L’Etat a mis en place des aides et subventions dans le but d’inciter les ménages français à investir dans des dispositifs réduisant la consommation d’énergie tels que la VMC. Pour réaliser votre propre branchement de VMC, vous pouvez donc notamment bénéficier :
- De l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), d’un montant maximal de 30 000 euros remboursable en 15 ans, dont les intérêts sont intégralement pris en charge par l’Etat.
- La TVA au taux réduit, qui est de 10% pour ce genre de travaux.
- Des subventions de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), soumises à des conditions de ressources dont le plafonnement varie selon que vous soyez en Ile-de-France ou ailleurs dans l’Hexagone. Cependant, pour bénéficier des aides de l’ANAH, les travaux réalisés doivent permettre une amélioration d’au moins 25% de la performance énergétique du logement. L’installation d’une VMC seule ne peut permettre d’atteindre cette amélioration. Il vous faudra forcément réaliser d’autres travaux comme l’isolation des murs et le remplacement de votre système de chauffage.
Le saviez-vous ?
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