Fonctionnement, avantages, inconvénients, prix, tout savoir sur la VMC Hygro B

Dans le logement, la vapeur issue de la respiration humaine, de la cuisine, de la salle de bain et de l’excédent hygrométrique de la construction ainsi que des composés organiques volatiles émis par les matériaux de cette dernière modifient l’hygrométrie et la qualité de l’air ambiant. Non évacué, cet air vicié favorise le développement de moisissures et se charge d’une pollution nuisible à la santé. S’il reste important d’aérer régulièrement son intérieur en ouvrant les fenêtres, seule l’installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) dans les combles peut garantir en permanence un air parfaitement sain.

Une VMC s’appuie sur une centrale de ventilation électrique reliée à un réseau de gaines isolées. Ces dernières desservent des bouches de puisage et de distribution installée au plafond des pièces à assainir. L’ensemble est généralement installé dans les combles perdus. Les bouches sont de 80 mm dans les pièces d’eau et de 125 mm dans la cuisine. La VMC hygroréglable est un système de ventilation capable d’assurer le renouvellement de l’air. Une ventilation mécanique contrôlée (VMC) est dite hygroréglable lorsque son fonctionnement s’adapte au taux d’humidité détecté dans la pièce. Il existe deux types de VMC hygroréglable :

• la VMC hygroréglable type A : elle s’accompagne de bouches d’extraction variable selon l’humidité détectée et d’entrées d’air fixes.
• la VMC hygroréglable type B : elle s’accompagne de bouches d’extraction et d’entrées d’air variables.

L’installation de la VMC dans les combles est à effectuer au moment de l’isolation de ces derniers. Le caisson d’extraction se place au centre de l’installation. Les entrées d’air se placent dans les pièces dites sèches (séjour, chambres, bureau…) tandis que les bouches d’extraction le sont au-dessus des pièces humides (sanitaires, salle de bain et cuisine). Les gaines sont reliées au caisson lui-même relié à une ouverture spécifique en toiture. L’entretien se limite à un nettoyage régulier des grilles d’aspiration et de distribution.

La VMC hygro B a plusieurs avantages parmi lesquels on peut citer :

• une meilleure qualité d’air ambiant grâce à un contrôle précis de l’humidité
• une gestion pièce par pièce de l’hygrométrie
• une moindre consommation énergétique en limitant la déperdition de chaleur

A côté de ses avantages, elle a aussi quelques inconvénients dont le plus important et un léger surcoût à l’acquisition

À la construction l’achat et la pose d’une VMC hygroréglable type B simple flux coûte entre 600 et 750 euros selon la qualité du matériel choisi et la surface du logement à équiper. À la rénovation, il vous faudra compter entre 1400 et 1600 euros. Un surcoût lié à la complexité des opérations à réaliser sur un bâti déjà existant. Comptez entre 700 et 1200 euros pour l’acquisition de son équivalent à double flux. Dans ce cas, le deuxième circuit mécanisé chargé d’introduire de l’air extérieur dans l’habitation est préalablement réchauffé par récupération des calories extraites de l’air vicié. L’installation d’une VMC hygroréglable type B n’est pas éligible au Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) mais l’est sous condition de ressource à la Prime Énergie et à certaines aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH). Le montant de cette prime et de ces aides relevant du cas par cas ; il convient de procéder à une simulation en ligne un site prime énergie et de se rapprocher des bureaux départementaux de l’ANAH pour les aides de cette dernière.

Compte tenu de ses avantages en termes de qualité de l’air et d’économie de chauffage, l’installation d’une VMC Hygro B s’impose comme le meilleur des choix en la matière. Un investissement raisonnable pour un air sain pour la maison comme pour ses occupants !