Isolation de la toiture terrasse : fonctionnement, installation et économies d’énergie
Sommaire
L’isolation de la toiture doit être la priorité de tout particulier souhaitant faire des économies sur son chauffage en diminuant les pertes de chaleur de son logement. Si vous possédez une toiture terrasse, la démarche est la même : veiller à choisir une isolation efficace.
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La toiture terrasse et son étanchéité
La particularité d’une toiture terrasse est qu’elle est plate, à quelques degrés d’inclinaison près nécessaires à l’écoulement des eaux. Conçue en un seul et unique pan, il est impératif que la terrasse penche légèrement pour éviter la stagnation de l’eau et assurer une meilleure étanchéité. L’isolation de la toiture terrasse est également très importante pour la protéger de l’humidité. Une mauvaise étanchéité pourrait amener à l’affaiblissement des parois opaques et des matériaux, ainsi qu’à l’apparition des moisissures et de tâches incommodantes.
Techniques d’isolation de la toiture terrasse
Pour isoler une toiture terrasse, on procède généralement par l’extérieur selon deux méthodes : l’isolation dite conventionnelle ou l’isolation inversée. Il existe également une technique d’isolation moins connue qui consiste à isoler la toiture terrasse en créant un jardin. C’est ce que l’on appelle une toiture végétalisée. L’isolation par l’intérieur est beaucoup moins utilisée car elle implique une étape supplémentaire pour refaire le revêtement du plafond.
Chaque type d’isolation possède avantages et inconvénients selon la configuration de la maison et son environnement. Un professionnel qualifié sera à même d’aider le particulier dans le choix de la méthode à adopter. Pour ce qui est des prix, ils varient généralement entre 80 et 120 euros du mètre carré (matériel et pose compris) en fonction de la technique employée et du type d’isolant choisi.
Le saviez-vous ?
Faire isoler sa toiture terrasse vous donne droit à de nombreuses aides financières dont la Prime Énergie.
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L’isolation conventionnelle
Cette technique assez classique d’isolation consiste à recouvrir la toiture terrasse d’isolant en rouleau ou en panneau suivi d’une couche de revêtement spécial anti-intempéries. L’isolant est donc protégé de l’humidité extérieure, mais il est également nécessaire de le protéger de l’intérieur. Pour cela, on place une membrane pare-vapeur du côté intérieur du matériau isolant.
L’isolation inversée
Dans cette technique d’isolation, l’isolant et le revêtement sont inversés. Ainsi, on trouve le revêtement d’étanchéité placé directement sur le toit, puis recouvert de l’isolant qui prend alors le rôle de protecteur, résistant tant bien aux intempéries qu’aux chocs. Le matériau utilisé est souvent le solide polystyrène extrudé (XPS) qui assure ces rôles à la perfection en plus de bloquer les déperditions thermiques. Le pare-vapeur n’est pas utile dans cette situation puisque le revêtement étanche remplit déjà cet office. On leste ensuite l’isolant de graviers, dalles ou carreaux selon l’usage voulu par le propriétaire. Les dalles sont préférées dans le cas où les occupants veulent se servir de la toiture comme terrasse régulière.
La toiture végétalisée
Cette technique est encore relativement méconnue malgré son succès grandissant. Il s’agit d’une isolation partant du même principe que l’isolation conventionnelle : pare-vapeur, isolant, revêtement étanche. La différence est que la toiture est recouverte de plusieurs couches ayant pour rôle de drainer, filtrer et faire pousser des plantes et des arbres. Le principal atout d’une toiture végétalisée est le cachet qu’elle apporte au toit, et à la maison toute entière. Les végétaux rajoutent un effet isolant et chauffant au toit. Cette technique demande cependant beaucoup d’attention car il ne faut pas négliger l’étanchéité menacée aussi par les végétaux.
Exemple de rénovation globale dans le Nord (59)
Contexte : en réponse à la hausse des prix de l'énergie, nos clients de revenu très modeste décident, en 2024, de remplacer leur chaudière gaz par un équipement de chauffage moins énergivore. L'audit énergétique révèle que leur maison, datant de 1948, est de classe G (passoire thermique). Pour davantage de confort, nos clients souhaitent également améliorer l'isolation de leur logement. Nous les avons accompagnés dans leur projet de rénovation globale et voici ce qu'il s'est passé :
Travaux effectués | |
Installation pompe à chaleur air-eau Duo (chauffage et eau chaude sanitaire) | 19 500 € |
Isolation rampants | 6 400 € |
Isolation murs par l'extérieur | 14 569 € |
Montant des travaux |
40 469 € |
Montant des aides | - 36 422 € |
Reste à payer | 4 047 €* |
*soit une prise en charge à hauteur de 90% par les aides financières | |
Gain énergétique | 68% |
• Passage de la classe G à la classe C • Retour sur investissement en 4 ans |